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19/08/2013

Chapitre 3.3. La connaissance de soi : Le changement de niveau de conscience

 

Texte lu







Description : il est des instants, rares le plus souvent, où l’on est bien, tout simplement, un état où le mental et son cortège de pensées se tiennent à l’écart, où la conscience de l’environnement est ample mais sans mobiliser les sens à l’excès... Bref, un état où il n’y aurait rien à rajouter et rien à retirer...Cette perception, c'est l'intuition qu'une autre conscience est possible : la conscience attentive... 





- C : nous voici donc arrivés à ce fameux changement de niveau de conscience !...

- P : nous y voilà, en effet...

- C : on va donc rentrer dans le réel !

- P : justement, peut-on créer un monde à partir d’informations extérieures, et donner l’illusion qu’il est réel ?

- C : ??? (Claude reste étonné)

- P : c’est ce que fait le cerveau à chaque instant ! Essayons de nous intérioriser !...

- C : je me concentre !

- P : on y reviendra...Qu’est-ce qui pourrait nous indiquer, nous mettre sur la voie qu’une autre conscience est possible ? Une conscience qui ne serait pas dominée par l’intellect, et surtout par les émotions ?

- C : toutes les personnes qui ont passé leur existence à s’observer « de l’intérieur », et en ont tiré des enseignements reconnus et retenus par l’histoire de la culture humaine.

- P : j’entends bien...

- C : ...ça va, j’ai la bonne oreille !

- P : bien joué !...Si on laissait de côté les enseignements, et qu’on se mettait simplement à l’écoute de notre ressenti, est-ce que l’on arriverait pas à identifier certains moments particuliers, même privilégiés de notre existence ?

- C : en écoutant bien...peut-être !

- P : alors, tendons l’oreille et la bonne, celle de la conscience...Excuse-moi, je fais du lyrique !

- C : pas de problème !

- P : revenons à l’essentiel...Il est des instants, rares le plus souvent, où l’on est bien, tout simplement, un état où le mental et son cortège de pensées se tiennent à l’écart, où la conscience de l’environnement est ample mais sans mobiliser les sens à l’excès... Bref, un état où il n’y aurait rien à rajouter et rien à retirer 

- C : ça résume bien.

- P : à partir de cette constatation, en réalisant cela, c’est comme l’intuition qu’une autre conscience est possible...

- C : une conscience particulière qui ne s’exprimerait pas à partir de l’intellect et de l’émotionnel ?

- P : qui conserverait l’expérience acquise et les connaissances assimilées, mais permettrait surtout une compréhension particulière née de l’absence, ou de la raréfaction des certitudes, et des perturbations émotionnelles.

- C : perturbations émotionnelles, on comprend, c’est l’activité spontanée de la conscience du même nom ; et les certitudes ? Les convictions que l’on veut maintenir à tous prix, les blocages de l’intellect ?

- P : oui...Désolé, une entorse à la volonté de simplification !

- C : pas grave, je suis là pour ça, pour veiller aux emportements !

- P : donc, pour en revenir au sujet, une conscience souhaitée, voulue, dépendant de la volonté, fondée sur l’attention.

- C : la « conscience attentive » en quelque sorte...

- P : pas mieux ! Et c’est là que les choses sérieuses, et surtout compliquées, commencent...

- C : houlà ! Si ça se complique déjà !...

- P : on ne peut faire l’impasse sur des notions essentielles, notions certes un peu délicates à saisir, mais t’inquiète pas, je ne te lâcherais pas tant que je n’aurais pas la certitude que tu les auras bien comprises ! Car en fait, ce n’est pas évident de transcrire en mots des concepts qui relèvent du ressenti intime. Qu’est-ce que l’attention ? Comment la distinguer de la concentration ? Comment agit-elle ?...

- C : d’accord. Je dirais donc que c’est là que les choses intéressantes commencent ! Nous avons le temps et la détermination ! « Si la première fois, tu ne réussis pas... »

- P : ...« il faut essayer une deuxième fois, si... ». Faisons confiance à la chanson !

- C : voilà ! Donc, vivre à partir de la conscience attentive demande certainement une « re-programmation du cerveau » ?

- P : nécessairement car, comme nous l’avons évoqué précédemment, il est habitué à fonctionner avec les consciences émotionnelle et intellectuelle depuis des milliers d’années !...

- C : ...et ça crée des liens ! Ça me fait penser à un truc... 

- P : oui...

- C : On verra plus tard... 

- P : D’accord pour plus tard...Comme nous avons du pain sur la planche, écoutons une dernière œuvre musicale avant de nous quitter, pour nous revoir de bonne heure, et de bonne humeur (surtout), dimanche prochain !

- C : d’accord ! Que proposes-tu pour conclure, Mozart, encore et toujours ?

- P : non. Continuons notre parcours musical avec le « géant » suivant...

- C : Beethoven !...

- P : Bach, Mozart, Beethoven ! C’est effectivement tentant. Or, comme souvent, on en oublie un, discret par la personnalité, mais extraordinaire par l’abondance et la puissance de l’œuvre. Il a simplement eut le tort de se trouver pris entre les créations mozartiennes et beethovéniennes.

- C : Ah...le bon « papa » Haydn, comme l’appelait Mozart !

- P : eh oui !...Ecoutons sa 88 ème symphonie, jubilatoire !... (1)

- ..........



(1) Haydn : Symphonie n° 88

http://www.youtube.com/watch?v=X3O3vst-ESY

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