Texte lu
Description : introduction à la connaissance de soi.
- P : tu as passé une
bonne semaine ?
- C : oui ! Et
je suis impatient de commencer notre discussion sur « la connaissance de
soi », bien que...
- P : bien que ?
- C : cela me semble
un peu...
- P :
présomptueux ?
- C : à dire vrai...
- P : ...et à vrai
dire, oui ! T’inquiète pas, il ne s’agit pas ici de déclamer et proclamer
des propos définitifs sur le sujet mais, - petit rappel - simplement d’essayer
de comprendre certaines choses sur notre façon d’être, d’observer nos
comportements et d’essayer, en remontant le plus possible à la source, de
trouver des moyens de fonctionner différemment pour être en accord avec
nous-mêmes et les autres personnes.
- C : finalement, je
me rends compte que je portais un vieux conditionnement, l’appréhension face à
l’autorité, aux détenteurs du savoir, et face également à l’abondante
littérature publiée sur ce thème.
- P : c’est une
réflexion intéressante qu’il nous faut traiter avant de poursuivre sur notre
lancée : l’inquiétude, le malaise face à la connaissance. Ici, une
remarque préalable s’impose, on peut distinguer deux types de
connaissance : celle nécessitant l’apprentissage d’une technique
particulière, du temps, des efforts, une progression contrôlée ; et une
autre, pratique, reposant sur l’observation et le bon sens. Nous pouvons
classer notre démarche dans cette seconde catégorie.
- C : pourtant, il
existe bien une science, la psychologie, et des psychologues qui railleraient
volontiers notre approche ?
- P : comme je le
disais précédemment, nous sommes simplement des amis animés par un désir
sincère d’observer notre nature, d’essayer de la comprendre pour l’améliorer. Nous
discutons tranquillement, simplement...et surtout joyeusement ! Si nous
arrivons à dégager une certaine conduite, une façon d’être qui nous aidera,
c’est très bien et cela suffit. Dans le cas contraire, nous aurons eu le
plaisir de nous voir et converser ensemble. Te voici rassuré ?
- C : oui ! Un
petit coup de « blues »...
- P : rien de tel que
Mozart pour le faire passer !
- C : on continue la
musique ?
- P : plus que
jamais ! Donc, aujourd’hui nous abordons un deuxième compositeur, et quel
compositeur ! Avec sa 39 ème
symphonie, moins connue que les 35, 40 (surtout) et 41, (1) mais un
final ! je ne te dis que ça !
- C : pour
l’anecdote, je me souviens que sa 40 ème symphonie avait fait l’objet d’un
arrangement, et connut un moment les sommets du hit-parade !
- P : oui...comme on
peut se faire « arranger » au coin d’un bois ! Enfin, si ça peut
donner envie de connaître l’original, pourquoi pas. Mais écoutons la 39 ème
sans plus attendre !
- ..........
(1) Mozart :
Symphonie n° 35 :
http://www.youtube.com/watch?v=p3rI-nFMFZE
Symphonie n° 39 :
http://www.youtube.com/watch?v=H0x_dCrKd4w
Symphonie n° 40 :
http://www.youtube.com/watch?v=JTc1mDieQI8
Symphonie n° 41 :
http://www.youtube.com/watch?v=bnK3kh8ZEgA
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