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08/08/2013

Chapitre 7 : Pour conclure

Texte lu







Description : pour aboutir à différencier la conscience ordinaire, celle que nous utilisons "normalement", et la conscience naturelle, celle à partir de laquelle notre regard sur les êtres et sur le monde changerait radicalement, tendant vers la compréhension et l'universalité...





- P : c’est toujours difficile de conclure, surtout sur des thèmes de cette nature...

- C : je vais t’aider !

- P : je te remercie !

- C : c’est tout naturel !...Qu’est ce qui te fait penser que ce qui a été proposé ici est fiable, et porteur d’un réel changement pour les personnes qui souhaiteraient l’expérimenter ?

- P : le bon sens, l’expérience et l’observation.

- C : tu peux développer ?

- P : le bon sens, c’est la partie intuitive, qui peut survenir lorsque l’on découvre les éléments énoncés ici. Fondamentalement, il n’y a rien de nouveau, c’est difficile d’innover en matière de connaissance de soi, juste la façon de le présenter...

- C : ...si ça peut donner envie de s’y mettre, c’est bien !

- P : acceptons-en l’augure. Puis, vient l’expérience que l’on en fait au quotidien, suivie des effets et des changements ressentis dans notre conscience.

- C : ce que j’ai fait, et partagé ensuite...

- P : c’est très important ! Ces connaissances sont faites pour être partagées. Pas besoin d’être un expert ! L’attention, la respiration consciente sont des « postures naturelles ». Chacun est capable de les pratiquer, d’en ressentir les bienfaits, et donc de le transmettre.

- C : pour partager tout cela, on pourrait le diffuser sur Internet ?

- P : excellente idée ! Ainsi, la diffusion sera à portée de « click » !

- C : on va s’y employer ! Une dernière précision...

- P : oui...

- C : tu m’as dit que l’objet de notre discussion pourrait s’intituler : « Vie, conscience et partage ».

- P : oui.

- C : le lien entre la vie et la conscience est évident. On peut affirmer que la première a permis l’émergence et le développement de la seconde. Malgré ce que l’on vient de dire, je ne pense pas que tu songeais à Internet pour introduire le partage ?

- P : non.

- C : très bien. Alors, peux-tu m’expliquer le rapport entre « conscience » et « partage » ?

- P : avec tout ce qu’on a dit sur la conscience, tu ne vois pas ?

- C : j’ai une petite idée, mais comme il s’agit de ton cheminement, je souhaiterais que tu l’exposes...Comme ça sera sur Internet...

- P : bien. La conscience est très malléable, elle s’adapte à de multiples modes d’existences...

- C : ...peut-être trop d’ailleurs, lorsque l’on observe avec quelle facilité il est possible d’influencer les personnes et les maintenir là où l’on souhaite qu’elles demeurent !

- P : on a vu cela, c’est « l’inertie cérébrale », qui tend à maintenir le modèle dominant en place. Chaque matin, nous endossons le « costume émotionnel et intellectuel » que l’on a déposé la veille au pied de son lit... 

- C : ...et soigneusement même, il ne doit pas se froisser, faire des plis !

- P : surtout pas !

- C : donc cela, c’est la conscience ordinaire, normale, qui crée et entretient l’ego ?

- P : oui. Puis, lorsque le costume est déposé, une autre conscience émerge, mais pas immédiatement car le « pyjama » fait encore écran...

- C : ...et pour ceux qui dorment nus ?

- P : il reste des traces, issues de l’imprégnation des vêtements, qui participent à la conception des rêves, par exemple.

- C : il s’agit toujours de l’ego ?

- P : oui, car le rêveur conserve sa personnalité et une partie de ses souvenirs dans ses voyages nocturnes. Il vit souvent des expériences avec des personnes de ses connaissances, liées à son histoire.

- C : et l’autre conscience ?

- P : c’est celle de l’être « nu » psychologiquement : dépourvu d’ego, délivré des désirs, des pulsions, des intérêts, des calculs, malheureusement...

- C : ...malheureusement ?

- P : nous n’en avons pas « conscience », justement, car elle appartient au sommeil profond. Mais, heureusement...

- C : ...heureusement ?

- P : heureusement, certains se posent des questions au réveil, comme : « Serait-il possible de prolonger cet état de quiétude que l’on ressent le matin, d’être à nouveau libre de tous ressentiments, d’oublier les anciennes querelles, de repartir sur des bases saines ? »

- C : ça me dit quelque chose, effectivement...

- P : en essayant de trouver des réponses à ces interrogations, mais surtout en les vivant au quotidien, on découvre qu’il est possible de changer de niveau de conscience. Et à partir de ce degré particulier, de cette conscience attentive, vivre naturellement et simplement les expériences de l’existence, comme si le principe d’action et de réaction perdait de sa substance, de son pouvoir attractif !

- C : une conscience qui fonctionnerait sans le support de l’ego, réagissant spontanément par  la compréhension et la compassion. La conscience du sommeil profond, vécue à l’état d’éveil, d’où le partage se manifesterait naturellement ?

- P : tu as répondu à la question que tu posais !

- C : l’intellect a posé la question, et la conscience attentive a suggéré la réponse...

- P : (Garde le silence, et sourit !...).




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