Texte lu
- C : après la douleur physique, les évocations lancinantes de la mémoire !
- P : on change de niveau, mais y’a du sens et de la continuité !
- C : c’est une réflexion toute récente, car elle m’a été inspirée par la pensée que tu as exprimée lorsqu’on parlait de la vieillesse, à savoir celle-ci : « Il n’existe aucune force dans l’Univers qui peut faire que ce qui fut ne l’a jamais été. MAIS JE PEUX CHANGER À TOUS MOMENTS ! »
- P : un moment d’égarement !
- C : joue pas le faux modeste !
- P : je me laisse aller...
- C : la culpabilité est un désordre psychique tenace. Culpabiliser, c’est revivre à chaque fois l’événement qui est à l’origine de ce sentiment : c’est la double peine à perpétuité !
- P : et on se l’inflige à soi-même, cette peine !
- C : c’est un peu comme agacer une dent malade avec le bout de sa langue, on sait que ça fait mal, mais souvent, on ne peut s’empêcher de le faire ! Appeler inlassablement le sentiment de culpabilité, c’est la même chose, sauf qu’ici, comme tu disais au début, on change de niveau, on passe aux méandres de la conscience émotionnelle.
- P : ce qui signifie ?
- C : que revivre indéfiniment de tels actes peut les ériger en modèles, et inciter puissamment à les reproduire, un peu comme l’enfant battu qui maltraite ses propres enfants.
- P : une solution ?
- C : comme la machine à remonter le temps n’est toujours pas disponible, se libérer de ce sentiment de culpabilité par le recours à la respiration consciente ou l’attention, chaque fois que cette impression se manifeste.
- P : et savoir que l’on peut changer à tous moments !
- C : j’allais conclure là-dessus !
- P : désolé...
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