Translate

09/08/2013

Chapitre 6.3.6. Culpabiliser : le principe de la double peine



Texte lu






Description : tout est dit !



- C : après la douleur physique, les évocations lancinantes de la mémoire !

- P : on change de niveau, mais y’a du sens et de la continuité !

- C : c’est une réflexion toute récente, car elle m’a été inspirée par la pensée que tu as exprimée lorsqu’on parlait de la vieillesse, à savoir celle-ci :   « Il n’existe aucune force dans l’Univers qui peut faire que ce qui fut ne l’a jamais été. MAIS JE PEUX CHANGER À TOUS MOMENTS ! »

- P : un moment d’égarement !

- C : joue pas le faux modeste !

- P : je me laisse aller...

- C : la culpabilité est un désordre psychique tenace. Culpabiliser, c’est revivre à chaque fois l’événement qui est à l’origine de ce sentiment : c’est la double peine à perpétuité !

- P : et on se l’inflige à soi-même, cette peine !

- C : c’est un peu comme agacer une dent malade avec le bout de sa langue, on sait que ça fait mal, mais souvent, on ne peut s’empêcher de le faire ! Appeler inlassablement le sentiment de culpabilité, c’est la même chose, sauf qu’ici, comme tu disais au début, on change de niveau, on passe aux méandres de la conscience émotionnelle.

- P : ce qui signifie ?

- C : que revivre indéfiniment de tels actes peut les ériger en modèles, et  inciter puissamment à les reproduire, un peu comme l’enfant battu qui maltraite ses propres enfants.

- P : une solution ?

- C : comme la machine à remonter le temps n’est toujours pas disponible, se libérer de ce sentiment de culpabilité par le recours à la  respiration consciente ou l’attention, chaque fois que cette impression se manifeste.

- P : et savoir que l’on peut changer à tous moments !

- C : j’allais conclure là-dessus !

- P : désolé...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire